Jean Claude Perrier Cornet / Lama Tcheupel
Daphnée et Françoise Perrier Cornet Cuzin au Villard
Jean Claude Perrier Cornet / Lama Tcheupel
Daphnée et Françoise Perrier Cornet Cuzin au Villard
Ebranlement personnel en plein milieu du confinement covid .Retour à une intensification de ma pratique de zazen.
pasca
lavec ses chansons
énervées…
Juste Impressionnant de l’avoir vu en concert au Victoria Hall
a new performance
Emily and Todd
Pourquoi nous nous faisons presque toujours, une idée fausse sur l’état de la planète.
Le monde va-t-il mieux ou moins bien? Difficile de répondre, conclut Joshua Rothman dans The New Yorker après avoir passé en revue une poignée de livres optimistes ou pessimistes. Parmi les pessimistes: l’intellectuel conservateur Jonah Goldberg, qui parle d’un <<suicide de l’occident>>.Parmi les optimistes : le psychologue Steven Pinker, qui appelle à un retour aux <<Lumières >> et le journaliste Gregg Easterbrook, qui dénonce le <<catastrophisme>>. Il faudrait citer aussi le Britannique Matt Ridley, à qui la revue Books a donné la parole ( lire<<l’humanité poursuit sa marche vers le progrès >>, octobre 2010).
le livre le plus intéressant est peut-être celui du statisticien suédois Hans Rosling. Décédé peu avant la parution de son ouvrage, il avait une longue expérience de la médecine de terrain, dans les pays pauvres. Conseiller auprès de l’organisation de la santé ( OMS ) puis professeur à l’institut Karolinska de Stockholm, il a créé une fondation destinée à combattre l’ignorance et à promouvoir la diffusion de données vérifiables.
La majorité des gens répondent << plus mal >> dans tous les pays ( ils sont 75% en France ).
Hans Rosling distingue dix << instincts >> , ou péchés mignons , qui faussent le jugement : le goût des schémas binaires ; un intérêt pour la négativité disproportionné ; la propension à penser que les évolutions sont linéaires ; le goût de se faire peur ; la fixation sur des chiffres et des nombres frappants ; la croyance en l’immutabilité des moeurs , surtout chez les autres ; la préférence pour les explications simples ; la recherche de boucs émissaires ; la fausse hiérarchie des urgences. Tous ces péchés mignons sont fortement entretenus et amplifliés par les médias et autres réseaux sociaux –
Factfulness (<< s’en tenir au faits >>), de Hans Rosling , Sceptre, 2018
-<<L’homme atlantique>> de l’écrivaine relate la lettre d’amour qu’elle envoie à Yan.Elle traite de la finitude de cet amour, perdu à peine naissant.
“La pellicule s’est vidée.Elle est devenue noire.Et puis il a été 7 h du soir.Le 14 Juin 1981.Je me suis dit avoir aimé.”
Quand le film, né lui-même de la bande son de son film préçédant <<Agathe et les lectures illimitées>> Marguerite Duras crée des images somptueuses qui ne se réaliseront pas par la suite, dans le récit, dans le texte.
Silences, séquences cinématographiques noires, absences, implacabilité de l’élan amoureux et de la finitude de cet amour; comme deux êtres qui se cherchent: l’écriture et le cinéma dans une esthétique, une tentative sublime et désespérée que Marguerite Duras nous propose d’une manière si singulière.
Avec la basse élégante de Marcello, la voix ferme et engagée de Sandrine Bonnaire enfin ce chant singulier avec la trompette envoûtante d’Erik Truffaz , Merci à vous trois et à Marguerite Duras.
Le texte de Marguerite Duras m’est apparu comme un peu désespérant , avec cet univers sombre que nous lui connaissons bien sur; mais aussi avec ses mots qui se déclinent , en une poésie incisive, un style inimitable…
Alain Deniau :”la médiocratie ” ed. Lux
et Paul Jorion :”le dernier qui s’en va éteind la lumière “
au sujet de la gouvernance ,de ses dessous ,de ses méthodes…
Les deux essayistes confrontent leur point de vue avec pour :
Alain Deniau“Rangez ces ouvrages compliqués, les livres comptables feront l’affaire. Ne soyez ni fier, ni spirituel, ni même à l’aise, vous risqueriez de paraître arrogant. Atténuez vos passions, elles font peur. Surtout, aucune “bonne idée”, la déchiqueteuse en est pleine. Ce regard perçant qui inquiète, dilatez-le, et décontractez vos lèvres – il faut penser mou et le montrer, parler de son moi en le réduisant à peu de chose : on doit pouvoir vous caser. Les temps ont changé. II n’y a eu aucune prise de la Bastille, rien de comparable à l’incendie du Reichstag, et l’Aurore n’a encore tiré aucun coup de feu. Pourtant, l’assaut a bel et bien été lancé et couronné de succès : les médiocres ont pris le pouvoir. “
Paul Jorion
Celles ou Ceux qui voudront bien malgré tout retrouver une trace sonore de cette conversation, devront parcourir les archives de France Culture.C’était lors d’une émission<< réplique >>avec Alain Finkelkraut.
Voici un ouvrage du philosophe /essayiste Alexandre Lacroix :”Comment croîre lorsque l’on croît en rien?”
ed. Flammarion.
Il nous donne à voir des propositions philosophiques sur lesquelles je me suis penché avec une grande attention.
Si ce sujet vous interpelle, j’y reviens volontiers pour que nous puissions de conserve, dialoguer, fouiller la question, croiser nos enthousiasmes respectifs, nos croyances qui : ne demandent-elles pas à être un peu bousculées parfois?